FICHE TECHNIQUE | |
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Parution | 18/10/2023 |
Rayon | |
Collection | Collection Thèses |
ISBN | 978-2-84874-989-1 |
Format | 150x210 mm |
Nbre de page | 576 pages |
Il est impensable de mentir dans une expertise médicale. Et pourtant… ! Pour un nombre non négligeable de justiciables, cette faute honteuse est une méthode comme une autre, destinée à promouvoir une position trompeuse auprès de l’expert pour que, dans l’esprit du menteur, l’expert comprenne bien comment il doit statuer. L’étude philosophique du mensonge emmène le lecteur de Platon à Kant, de Saint Augustin à Jankélévitch, la nécessaire rigueur des uns contrastant avec l’indispensable souplesse des autres. L’analyse psychologique des tenants fondamentaux du mensonge nous montre les modalités de l’élaboration du processus. On pénètre la vie psychique du menteur, face à sa faute, ses contradictions et ses moyens d’évitement, ses mécanismes de sécurisation et ses faiblesses et parfois, sa chute. La culpabilité le rendra visible, l’habitude le préservera. La conséquence du mensonge dans la procédure est majeure. Le neuro droit invite à l’analyse de la pensée, mais doit garantir la fiabilité scientifique tout autant qu’un non dépassement du cadre procédural et éthique, afin de préserver les droits de la défense. L’évaluation des modes de détection montre qu’une méthode a posteriori permet d’obtenir la meilleure performance pour mettre en évidence la tromperie. Au-delà des paramètres complexes et de la clinique du mensonge, c’est bien l’incohérence situationnelle et scientifique qui, associée à certains éléments de comportement, constitue, pour nos 702 dossiers étudiés, le meilleur élément de détection du mensonge, parmi les stratégies que nous proposons.