FICHE TECHNIQUE | |
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Parution | 01/01/2012 |
Rayon | Santé publique |
Collection | Libre propos |
ISBN | 978-2-84874-341-7 |
Format | 135x190 mm |
Nbre de page | 136 pages |
Représentant près de 12 % du PIB, les dépenses de santé sont devenues très marchandes, exigeant dès lors une régulation efficace. Est-ce le cas en France ? L’autorité de régulation c’est l’État ; mais en France, l’État ne se contente pas de fixer la règle et de sanctionner, il gère par l’intermédiaire d’une kyrielle d’agences dont en région les ARS, créées par la loi HPST du 21 juillet 2009.
Cette étatisation quasi-totale de la gestion des offreurs de soins, alors que pour moitié des dépenses lesdits offreurs relèvent d’une pratique libérale voire commerciale, est-elle pertinente ? Est-ce le triomphe de la santé étatisée ou n’est-ce pas les prémices d’un échec annoncé ? La santé étatisée n’offre pas la souplesse nécessaire aux offreurs et aux demandeurs de soins pour s’en contenter. Les limites de la santé étatisée nous font réfléchir à la justification d’un nouveau périmètre d’intervention de l’État et des collectivités publiques.