FICHE TECHNIQUE | |
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Parution | 06/10/2016 |
Rayon | Droit |
Collection | Les cahiers de droit de la santé |
ISBN | 978-2-84874-669-2 |
Format | 160x240 mm |
Nbre de page | 188 pages |
C’est à la rencontre du droit français et de la médecine et de la pharmacopée orientale, à travers l’exemple vietnamien, qu’est consacré ce numéro. La « pharmacopée traditionnelle sino-indochinoise » a été juridiquement définie dès l’époque coloniale et la médecine traditionnelle était alors tolérée. À l’indépendance, la médecine locale est devenue la médecine nationale du pays et s’est affirmée à côté de la médecine occidentale dont elle s’est efforcé d’utiliser les méthodes, depuis les expérimentations jusqu’au système de formation et, d’une moindre mesure, pour l’encadrement. Depuis l’entrée de la République socialiste du Vietnam à l’OMS et à l’OPCI se pose avec acuité la question de la brevetabilité. La protection intellectuelle des médicaments traditionnels ne peut pas être considérée comme absolument satisfaisante. Même la réussite de l’artémisine traduit surtout un véritable autocontournement du droit des brevets. L’adaptation de la médecine et de la pharmacopée d’origine non-occidentale aux réalités d’un droit contemporain, élaboré quant à lui dans un univers occidental, suppose certainement un effort des Etats demandeurs, mais il appelle aussi à une réflexion critique sur les solutions juridiques actuelles, notamment pour ce qui a trait au droit de la propriété intellectuelle, qui peuvent et doivent évoluer.