FICHE TECHNIQUE | |
---|---|
Parution | 01/02/2011 |
Rayon | |
Collection | La Gazette de l'hôpital |
Format | 0x0 mm |
Nbre de page | 0 pages |
La Gazette de l′hôpital
numéro 90, février 2011
Faut-il parler de l’Allemagne ?
La comparaison avec l’Allemagne révèle une faiblesse structurelle de l’administration française : ses lois trop
interventionnistes, trop normatives entraînent beaucoup trop de fonctionnaires et agents publics. En France, il y a plus de 5 millions d’agents publics (État, collectivités territoriales et hospitalières) ; en Allemagne, il y en a 4,5 millions pour une population supérieure à la France de 20 millions d’habitants, ce qui donne un ratio de 5,3 agents publics en Allemagne contre 8,1 en France.
Parmi ces 4,5 millions d’agents publics en Allemagne, on compte un peu plus de 800 000 fonctionnaires et 2,6 millions d’agents contractuels. Les fonctionnaires de l’État fédéral ne sont que 130 000 avec 160 000 agents contractuels. L’État allemand est-il si défaillant ?
L’Agence du médicament, créée en 1993 pour que ne se renouvellent pas les scandales du sang contaminé, a-t-elle empêché le scandale du Médiator en France ?
En Allemagne, depuis les années 1970, il n’existe plus de fonction publique hospitalière. Les agents des hôpitaux publics dont la plupart est la propriété des communes, sont des agents de droit privé.
L’âge effectif moyen de départ à la retraite est de 62,6 ans pour les fonctionnaires de l’État fédéral, des länder et des communes, alors que l’âge légal de départ à la retraite est de 65 ans.
Franchement, fallait-il parler d’Allemagne ?