FICHE TECHNIQUE | |
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Parution | 01/04/2014 |
Rayon | |
Collection | Le bulletin juridique du praticien hospitalier |
Format | 210x297 mm |
Nbre de page | 0 pages |
Le Bulletin juridique du praticien hospitalier
numéro 167, avril 2014
Du «bidouillage » à la quête du sens
Chacun y va de sa «pseudo-réforme ».
Chacun y va de ses «outils ».
Que reste-t-il de tous ces «bidouillages»?
Chaque nouveau ministre, quels que soient ses engagements politiques, nous annonce une grande réforme. Hier, Roselyne Bachelot-Narquin, avec la loi HPST, qui est grande par sa prolixité (40 pages recto verso du JO!). Aujourd’hui, Marisol Touraine nous propose une grande loi de santé publique…
Chacune de ses réformes porte sur des adaptations des lois précédentes pour exprimer les engagements idéologiques de ses initiateurs.
Aux ordres de leurs électorats marginaux (ceux qui parlent le plus fort), ces lois ne portent pas sur l’essentiel. Les grands choix politiques sur la nature du service public, par exemple, sont évités. Or faut-il conserver le service public hospitalier selon sa définition de la fin du XIXe siècle voulant que quiconque était dans le besoin ou en déshérence doive bénéficier des mêmes conditions d’accès aux soins ? Pour cela, au début de la Ve République, la loi hospitalière du 31décembre 1970 permit l’essaimage des postes d’étudiants en médecine, d’internes, d’assistants ou même de PH-PU, dans les hôpitaux de proximité sis aux chefs-lieux d’arrondissements.
Depuis la loi du 31juillet 1991, tout se recentre sur les CHU au détriment de leurs intérêts stratégiques bien compris.
De la prise de conscience de ces bidouillages adviendra la discussion sur le sens du service public hospitalier