FICHE TECHNIQUE | |
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Parution | 01/01/2014 |
Rayon | |
Collection | Le bulletin juridique du praticien hospitalier |
Format | 210x297 mm |
Nbre de page | 26 pages |
Le Bulletin juridique du praticien hospitalier
numéro 164, janvier 2014
«Bed» ou «bad» management ?
Pour désencombrer les lits des urgences, un pseudopode du ministère de la Santé, le Conseil national de l’urgence hospitalière, propose de généraliser le bed management…
Là encore, on s’attaque aux symptômes sans toutefois soigner le mal !
Pourquoi les lits d’urgence sont-ils saturés ?
La fermeture de nombreux services d’urgence – dont l’emblématique service des urgences de l’Hôtel-Dieu de Paris – reporte, sur ceux qui subsistent, les patients en attente de soins immédiats.
Faut-il alors dédier – comme l’on dit – ou sacrifier l’emploi d’un cadre de santé pour rechercher des lits d’aval ? Comme palliatif, assurément, mais ce sera comme les doublements d’autoroutes : cela sera bienvenu pendant quelques mois, puis de nouveau le flux des patients grandissant, le nombre de lits d’aval diminuant à cause de la productivité due à la T2A, tout redeviendra comme avant.
Ce management de crise ne peut survivre car chacun sait que la crise n’a qu’un temps, au demeurant court. Ne faudra-t-il pas, alors encore dans l’urgence, rouvrir des services d’urgence dans les hôpitaux où on les a supprimés ? N’est-ce pas du bad management?