| FICHE TECHNIQUE | |
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| Parution | 01/10/2013 |
| Rayon | |
| Collection | Le bulletin juridique du praticien hospitalier |
| Format | 210x297 mm |
| Nbre de page | 28 pages |
Le Bulletin juridique du praticien hospitalier
numéro 161, octobre 2013
L’éthique, nouvelle panacée ?
Si Molière était notre contemporain, il ferait de l’éthique la nouvelle panacée.
Entendez bien éthique et non morale !
L’éthique sonne bien car, de racine grecque, elle ne peut être suspectée de judéo-christianisme.
La morale, sous-entendue universelle, sonne trop le bien commun intemporel s’opposant aux intérêts particuliers forcément temporels.
La morale repose sur une conception universelle de la dignité humaine opposée à la notion particulière de la dignité contemporaine où nos sociétés, pour permettre un consumérisme à tout crin, ne peuvent que ratiociner sur l’éthique applicable à toute circonstance. Cela ne sera qu’une mode, espérons-le…
En attendant, lorsque deux conceptions s’opposent à propos d’une question médicale tenant à la vie, au secret, à la mort, on dit qu’il y a un conflit de nature éthique, autorisant ainsi une synthèse peu propice à l’unique intérêt de l’homme. Souvent, dans la solution, c’est le plus faible qui est lésé, que ce soit l’embryon ou le vieillard cacochyme, au nom de l’intérêt de chacun qui parle pour autrui…