FICHE TECHNIQUE | |
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Parution | 01/12/2010 |
Rayon | |
Collection | Le bulletin juridique du praticien hospitalier |
Format | 0x0 mm |
Nbre de page | 0 pages |
Le Bulletin juridique du praticien hospitalier
numéro 133, décembre 2010
Tout à la production
Est-ce que tout peut-être mis en équation ? Est-ce la fonction des bureaux de tout régenter ? Les fonctions administratives (dont le sacro-saint prétexte des dépenses liées à l’informatique) n’ont cessé de croître au détriment des fonctions productives.
En 1970, les dépenses d’administration ne dépassaient pas 2 % du budget des hôpitaux ; voici qu’elles atteignent plus de 5 % et près de 10 % si on y ajoute les secrétariats médicaux. De plus, ces montants n’intègrent pas le temps passé par les infirmières ou les autres cadres soignants à remplir les formulaires et autres papiers imposés par les diverses tutelles…
Bien évidemment, cela ne peut pas durer. La direction ne peut se confondre avec la bureaucratie. Le contrôle sans sanction est ridicule, soit parce que le contrôle n’était pas adapté, soit parce que la sanction n’était pas prévue. Or la bureaucratie se caractérise par un contrôle vétilleux sans lendemain…
Dans toute chose, la simplicité est géniale. Pourêtre simple, il faut revenir au bon sens et arrêter de chercher des causes cachées, voire improbables, à des dérives bien réelles comme l’absentéisme des agents, par exemple : 12 à 20 % de la masse salariale selon les centres hospitaliers de petite ou de grande taille !...
Si certains pensent que travailler est une tare, il est urgent de remettre d’équerre cette pensée aussi stupide que nauséabonde. Et si certains croient « tendance » de rejeter l’autorité, peut-être faudrait-il les remettre dans la production…
Bref, tout pour la production avant qu’il ne soit trop tard pour le service public hospitalier.