FICHE TECHNIQUE | |
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Parution | 01/05/2008 |
Rayon | |
Collection | Le bulletin juridique du praticien hospitalier |
Format | 0x0 mm |
Nbre de page | 0 pages |
Le Bulletin juridique du praticien hospitalier
numéro 108, mai 2008
A propos des agences régionales de santé (ARS)
L'idée de substituer aux ARH, qui furent créées par une
ordonnance du 24 avril 1996, des ARS, n'est pas absurde.
Rassembler sous une même puissance tutélaire les autorités
sanitaires et médico-sociales participe d'une bonne
résolution. Mais, voilà, c'est sans compter sur les intérêts
particuliers, les partis et les coalitions du refus de réformer,
les corporations des acquis. Au lieu de supprimer les services
préfectoraux des DDASS et des DRASS, va-t-on les
conserver ? Au lieu de rassembler les financeurs et les
financés, va-t-on les opposer ?
Tout d'abord, ne faudrait-il pas répondre à cette
question : que veut-on des ARS? Est-ce un relais étatique ?
Est-ce une autorité régionale ? Est-ce une autorité de pilotage
ou un organisme de gestion ?
Et si des ARS pouvaient être seulement des relais
étatiques pour une mission de pilotage ? Dès lors, les ARS
devraient regrouper les DRASS et DDASS et ne relever que du
ministre chargé de la Santé au travers d'une Agence nationale
de santé, qui se substituerait aux différents services du
ministère et en particulier à la Direction des hôpitaux et de
l'offre de soins ainsi qu'à la Direction générale de la santé.
Une simplification des services étatiques serait alors réalisée,
permettant l'exercice d'un arbitrage indispensable entre les
offreurs de soins et ceux qui les financent.
Les services préfectoraux reviendraient à leur origine,
c'est-à-dire le contrôle et la sanction. Mais c'est bien trop
simple pour être retenu par les excellences qui nous
gouvernent.