Au nom de quoi ?

PRESENTATION
FICHE TECHNIQUE
Parution 01/06/2006
Rayon Santé publique
Collection Libre propos
ISBN 978-2-84874-055-3
Format 135x190 mm
Nbre de page 282 pages

Longtemps le droit et la médecine se sont ignorés. Aujourd’hui leurs rapports sont étroits mais contradictoires. Les juristes ne peuvent ignorer que les progrès considérables de la science médicale exigent un encadrement juridique novateur. Mais celui-ci peut-il faire face seul à cette idéologie rampante qui déborde largement les relations médecin-patient et qui conduit à une médicalisation de toute la société ?


L’essai de Francine Demichel tente de tracer quelques pistes en réponse à cette problématique médicale contemporaine.

A PROPOS DES AUTEURS
Photo Identité CV
Demichel Francine Francine Demichel est professeur émérite de droit public à l’université Paris 8. Alternant la pratique de responsabilités administratives et de fonctions d’enseignement dans un master de droit médical, elle s’intéresse à l’évolution des rapports entre la société et l’État à travers quelques secteurs du droit tenus pour marginaux : le droit de la santé, le droit des femmes, le droit des institutions universitaires.
SOMMAIRE

Introduction : Une société à la recherche d’une problématique théorico-politique

I - Le système juridico-politique classique
II - La place des sciences
III - Les sciences du vivant

PREMIÈRE PARTIE
Les logiques émergentes

CHAPITRE I : Les « pannes » du droit

CHAPITRE II : Du réel au virtuel


I - L’omniprésence du virtuel
II - La médicalisation médiatique

CHAPITRE III : Vers le « sanitariat »

I - Du malade à la maladie : l’évolution de la décision médicale
II - La science contre la démocratie ?
III - De la normativité à la normalisation, vers une société médicalisée

CHAPITRE IV : La victimisation

DEUXIÈME PARTIE
Vers des problématiques nouvelles ?

CHAPITRE I : Pour une dialectique juridique entre le sujet de droit et le droit du nomadisme

CHAPITRE II : Pour une politique de groupe


I - De la transparence au trouble : de l’isolement à la mitoyenneté
II - Du « je » au « nous »
III - Le rehaussement de la subjectivité

CHAPITRE III : De la médicalisation des problèmes sociaux à la socialisation des problèmes médicaux

CHAPITRE IV : Pour une « mésentente » démocratique


I - A la recherche d’une nouvelle normativité
II - Quelle est aujourd’hui la « cause de l’Autre » ?
III - Quelle part faire au droit médical dans le retour au politique ?